
Vue de la place du Chenal.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue d'ensemble.
Chabot Bernard, Dubau Michel, Philippe Jules
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Carte postale : la halle, vers 1910.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Un coin des remparts, Escalier du Roi. Carte postale, début du 20e siècle (collection particulière).
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Maison à pans de bois dans la rue principale avant sa destruction.
Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue aérienne depuis le sud-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue aérienne depuis l'ouest.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Enceinte : accès nord.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Ville basse vue depuis la place de l’Éperon.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Vue du chenal avec la ville à l'arrière.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Fontaine.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Fontaine.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Fontaine.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Façade des maisons alignées quai des Verreries.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Façade des immeubles sur le quai de la Verrerie.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Quai de la Verrerie et quai des Chantiers.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vue depuis la place de l’Éperon vers le sud-ouest.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Ville basse vue depuis la place de l’Éperon.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Vue depuis la place de l’Éperon vers le sud-est.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Place du chenal.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Place du chenal.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Port et ancien entrepôt.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Escarpement rocheux au niveau de la place du District.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Ville basse : vue vers l'est.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Vue de la ville basse et de la Dordogne depuis la terrasse du château.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Escarpement rocheux au niveau de la place du District et ville basse.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Église Saint-Géronce.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Église Saint-Géronce.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Mairie : façade principale.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Mairie : élévation occidentale.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Place de l’Éperon.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Murs de soutènement de la place de l’Éperon.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Douves : vue vers le nord.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Douves : vue vers le sud.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Rosettes : vue vers le nord.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue Jeantet.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue Franklin.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Salargues : puits et fontaine.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Salargues : escalier.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Salargues : escalier.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Rue des Salargues : vue vers le nord.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Maison des Vins en construction.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde

Cours de l'Abbaye.
Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
-
Titre : Ville
-
Période : Moyen Age , Temps modernes , 20e siècle
-
Localisation : Gironde , Bourg
-
Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
-
Aire d'étude : Estuaire de la Gironde (rive droite)
-
Phase du dossier : étudié
-
Date d'enquête : 2015
-
Auteur du dossier : Steimer Claire
-
Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Historique
Aux origines
Selon l'historien Didier Coquillas, une occupation gauloise tant au port que sur la falaise est probable. Un camp en éperon barré pourrait être antérieur à l'époque gallo-romaine.
Des murs antiques en petit appareil et des sols de mortier ont été signalés par l'archéologue François Daleau à l'emplacement de l'abbaye Saint-Vincent, au sommet de la falaise. Des travaux plus récents ont mis au jour un mur en petit appareil fortement rubéfié orienté nord-sud, des moellons cubiques dispersés avec des tuiles à rebords et quelques tessons de céramique. Ce matériel était mélangé à du mobilier médiéval et moderne.
Quelques rares fragments de tuile à rebords ont été découverts avec les vestiges de trois silos creusés dans le rocher sur l'abrupt de la falaise, derrière le monument dédié à François Daleau. Ces structures semblent antérieures au Moyen Âge.
La fontaine aménagée au pied de la falaise, datée du 4e ou 5e siècle, est accompagnée de canalisations, de bassins de rétention taillés dans le rocher ou maçonnés, conservés dans la galerie souterraine qui s'enfonce sous la ville. Le rocher, à l'endroit où l'eau jaillit, est sculpté d'un fronton triangulaire recouvert par endroits d'un enduit rose, probablement le support de fresques ou de décorations. Au centre de l'ensemble, une niche vide est composée de deux colonnes supportant une voûte cintrée et moulurée.
Des travaux de voirie avant 1835, puis en 1893, vers 1960 et vers 1982-1984, ont dégagé dans la partie sud-est de la place de la Halle un sol de mortier et des fragments de colonnes d'une construction. Une nécropole du haut Moyen Âge s’étend également sur l’ensemble de la place. Plusieurs sépultures ont été retrouvées (caisson en pierre, inhumation en pleine terre avec des orientations variées, vases funéraires, monnaies, etc).
L'histoire de la villa des Gogues et la mention de Burgus par Sidoine Apollinaire au 5e siècle posent encore question. S'agit-il de deux sites distincts ou bien d'un seul et même emplacement ? Le tracé du rempart de la ville, dans son état antérieur au 13e siècle, pourrait coïncider avec les lignes de fortifications du Bas-Empire.
Au Moyen Âge
La présence de constructions s'est perpétuée depuis l'Antiquité dans l'enceinte fortifiée décrite par Sidoine Apollinaire au 5e siècle. La tradition fait remonter à Charlemagne et à Louis le Pieux la fondation d'une abbaye dédiée à saint Vincent dans l'enceinte du castrum. Le culte de Vincent de Saragosse est ancien, diffusé durant le haut Moyen Âge par l'évêque de Bordeaux, Léonce II. Une église avec une crypte est construite probablement dès cette époque. En dépit d'indices d'occupation du site antérieures au 12e siècle, la fondation de l'abbaye Saint-Vincent de Bourg, placée sous la règle de saint Augustin, n'est pas attestée avant 1124 ; il s'agit probablement d'une reconstruction ou d'une restructuration. Outre cet édifice, l'église Saint-Giron avec son cimetière occupait déjà un emplacement proche, correspondant à une partie de la place actuelle.
Fortifiée dès l'Antiquité, la ville de Bourg présente des murailles qui ont été remaniées à plusieurs époques. Une extension est probable dès le 12e ou 13e siècle, le long de la route de Bordeaux, au niveau de la porte orientale primitive de la ville. Cet agrandissement, de superficie modeste, semble avoir englobé des pôles religieux, économique et administratif nouveaux. A cette époque, Bourg est composé de deux entités : le bourg occidental d'origine antique avec le port primitif, sans doute devenu un bourg monastique autour de l'abbaye Saint-Vincent ; et le bourg oriental, plus récent, reconnu par l'obtention d'une charte communale en 1261, autour d'une communauté de marchands et de bourgeois. Les deux ensembles possédaient des fortifications distinctes ; seule une porte faisait la jonction entre les deux, la porte de la Barrière, aujourd'hui disparue. En 1287, le roi Edouard Ier autorise les habitants de Bourg à entourer la cité d'un rempart. Les évènements militaires de la fin du 13e siècle ruinèrent ces travaux. Une nouvelle campagne est entamée à partir de 1295 et se poursuit au 14e siècle.
La place forte a été confrontée à de nombreux conflits du 14e au 17e siècle. A partir du 15e siècle, les fortifications d'Édouard III sont vétustes et insuffisantes. Plusieurs remaniements sont nécessaires, notamment au niveau des portes de Blaye et de Saint-André.
Époque moderne
Les guerres de la Gabelle et de Religion donnent lieu à de vifs affrontements et la défense de Bourg est renforcée par le duc d’Épernon qui détient la place à partir de 1590. Il établit un dispositif bastionné englobant le château, l'abbaye Saint-Vincent et une tour polygonale d'origine antique au sud-ouest. Il se poursuit avec un mur en talus appuyé à la clôture médiévale. Côté nord, une courtine de 65 mètres de longueur relie les bastions nord-ouest et nord-est.
L'église abbatiale, bâtie sur un éperon rocheux sapé à la base par les courants, s'effondre dans la Gironde le 1er février 1595. Les chanoines aménagent alors une chapelle dans une tour de fortification mais sont dispersés dans la ville pour se loger. Ils transportent les cloches, les vases sacrés, les ornements et les fonts baptismaux dans l'église de Saint-Giron.
Au début du 17e siècle est établie une communauté d'Ursulines à l'initiative du cardinal archevêque de Bordeaux François de Sourdis. En 1627 s'installe un collège de Récollets. Quant aux chanoines, ils s'installent finalement dans de nouveaux bâtiments près du port.
Alors que les troubles se poursuivent au début du 17e siècle, Bourg accueille le 27 août 1650 le jeune Louis XIV et sa cour. La reine mère et le roi s’installent au château et les cérémonies officielles se déroulent dans la grande salle. Le traité mettant fin à la Fronde y est signé le 28 septembre 1650, avant le départ de la cour une semaine plus tard. Cet épisode de paix n’est cependant que de courte durée. Les Espagnols, rendus maîtres de la ville en janvier 1652, complètent les défenses urbaines de fossés et de levées de terre, dans la partie nord notamment. Le siège et la reprise de la place en juillet 1653 entraînent de nouvelles destructions. Mazarin souhaite raser l'ensemble des fortifications mais la citadelle est dans un premier temps épargnée. Elle est finalement démantelée à partir de septembre 1663, au moment même où de nouvelles campagnes d’envergure sont envisagées à celle de Blaye.
La citadelle laisse place au début du 18e siècle à une "chartreuse" construite par Denis de Saint-Savin, conseiller au parlement de Bordeaux. Trois chanoines se partagent encore les revenus de l'abbaye à cette époque, puis la communauté est dissoute dans la seconde moitié du 18e siècle. La prospérité, liée à l'activité du port et aux domaines viticoles, appartenant à de grandes familles nobles ou bourgeoises, favorise la construction de nombreuses maisons aux façades soignées (ornements sculptés, ferronneries). D'importants travaux sont réalisés à l'hôtel de la Jurade. Les murailles de la ville sont maintenues jusqu'à la fin du 18e siècle. En 1790, la suppression des ordres monastiques entraîne la dissolution des principales communautés religieuses installées à Bourg.
Le 19e siècle
Au 19e siècle, plusieurs destructions sont opérées : la porte de Saint-André (1821), une partie de la porte de Blaye, le mur nord de l'enceinte, etc. L'église Saint-Giron, dont le clocher avait été dressé au 18e siècle, est détruite en 1822. L'église voisine des Récollets est alors affectée au culte paroissial et d'importants travaux y sont réalisés en 1821-1822. Le 6 juin 1827, par ordonnance royale, la ville rachète à l'Etat l'ensemble des murs et fossés, qui sont en grande partie détruits en 1828. Des chantiers d'ampleur sont menés dans ces mêmes années pour améliorer les chemins et les routes. Un plan d'alignement est arrêté par le conseil municipal le 8 avril 1843, approuvé par préfet en 1850 (AD Gironde, 2 O 878).
Plusieurs édifices, bâtis dans la seconde moitié du 19e siècle, concourent au développement de l'agglomération : une nouvelle église est construite en 1854-1856, une halle en 1867, un groupe scolaire en 1879-1881 et la gare est mise en service en 1889. La nouvelle mairie est inaugurée en 1932.
Le 20e siècle
Bourg est occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale ; la citadelle est notamment convertie en dépôt pétrolier. Le 26 août 1944, les Allemands quittent la ville : les réservoirs souterrains sont en partie détruits et le château de la citadelle est incendié.
Les édifices de la ville intra-muros n'ont pas fait l'objet d'une étude dans le cadre de l'opération d'inventaire consacrée aux rives de l'estuaire de la Gironde. 27 dossiers documentaires ont toutefois été ouverts (consultables sur demande).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : Moyen Age Principale : Temps modernes Principale : 20e siècle |
---|
Description
La ville de Bourg est établie sur un promontoire rocheux dominant la Dordogne. L'organisation du bâti au sein d'une enceinte depuis au moins le Moyen Âge est encore bien lisible. La ville est aujourd'hui délimitée au nord par la route reliant Saint-André-de-Cubzac à Blaye, à l'emplacement des anciens fossés. Deux parties se distinguent : la ville haute sur le rocher et la ville basse qui s'est développée en bord de Dordogne, autour du port.
Les constructions situées hors de l'enceinte correspondent essentiellement à des bâtiments publics de la fin du 19e siècle (groupe scolaire, gare) et du 20e siècle (foyer rural).
Détail de la description
Murs |
|
---|---|
Toits |
|
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
---|---|
Référence du dossier |
IA33010129 |
Dossier réalisé par |
Steimer Claire
Conservatrice du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire. |
Cadre d'étude |
|
Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive droite) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2015 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde |
Partenaires |
![]() |
Citer ce contenu |
Ville, Dossier réalisé par Steimer Claire, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/eafa5d43-ed4d-4ca4-b23d-454f864e4d91 |
Titre courant |
Ville |
---|---|
Dénomination |
ville |
Statut |
|
---|
Périodiques
BOCHACA Michel. "L'attraction et le rayonnement commercial du port de Bourg-sur-Gironde vers 1570-1580". Les Cahiers du Vitrezais, 1993, n° 85-86, p. 14-23.
ISBD/Commentaire :
BOCHACA Michel. "L'attraction et le rayonnement commercial du port de Bourg-sur-Gironde vers 1570-1580". Les Cahiers du Vitrezais, 1993, n° 85-86, p. 14-23.
BOUTOULLE Frédéric. "Un épisode méconnu de l'offensive d'Alphonse VII de Castille en Gascogne: le siège de Bourg-sur-Gironde (1205-1206)". Les Cahiers du Vitrezais, 2004, n° 96, p. 33-40.
ISBD/Commentaire :
BOUTOULLE Frédéric. "Un épisode méconnu de l'offensive d'Alphonse VII de Castille en Gascogne : le siège de Bourg-sur-Gironde (1205-1206)". Les Cahiers du Vitrezais, 2004, n° 96, p. 33-40.
COQUILLAS Didier. Origines et développements de la ville de Bourg-sur-Gironde de l'Antiquité au début du Moyen Âge
ISBD/Commentaire :
COQUILLAS Didier. "Origines et développements de la ville de Bourg-sur-Gironde de l'Antiquité au début du Moyen Âge". Les petites villes du Sud-Ouest de l'antiquité à nos jours, actes du colloque d'Aiguillon (12-13 mai 2000). Revue de l'Agenais, 2004, p. 43-68.
CROUZIER-ROLAND Nathalie. Des villes fluviales du Bordelais aux XIIIe-XVe siècles
ISBD/Commentaire :
CROUZIER-ROLAND Nathalie. "Des villes fluviales du Bordelais aux XIIIe-XVe siècles : Bordeaux, Bourg sur Gironde, Saint-Macaire et Libourne, des pôles économiques et politiques entre rivalités et alliances". Les villes au Moyen Âge en Europe occidentale (ou comment demain peut apprendre d’hier). Collection numérique du LISAA, 2018, p. 75-99 (Mémoire et territoires).
CROUZIER-ROLAND Nathalie. "Les archives municipales médiévales de Bourg : la mémoire écrite du pouvoir de la jurade", 2019
ISBD/Commentaire :
CROUZIER-ROLAND Nathalie. "Les archives municipales médiévales de Bourg : la mémoire écrite du pouvoir de la jurade", Cahiers du Vitrezais, n°110, 2019.
SANCHEZ Valérian. Histoire des fortifications de Bourg-sur-Gironde : le renouveau aux XIIIe et XIVe siècles
ISBD/Commentaire :
SANCHEZ Valérian. "Histoire des fortifications de Bourg-sur-Gironde : le renouveau aux XIIIe et XIVe siècles". Les petites villes du Sud-Ouest de l'antiquité à nos jours, actes du colloque d'Aiguillon (12-13 mai 2000). Revue de l'Agenais, 2004, p. 89-95.
TERMIGNON Sylvie. Eléments remarquables du patrimoine architectural privé de Bourg
ISBD/Commentaire :
TERMIGNON Sylvie. "Eléments remarquables du patrimoine architectural privé de Bourg". Cahiers du Vitrezais, n° 100, p. 65-89.
Bibliographie
BOYRIES Pierre. Bourg et le Bourgeais. Bordeaux: Burgus édition, 1988.
ISBD/Commentaire :
BOYRIES Pierre. Bourg et le Bourgeais. Bordeaux : Burgus édition, 1988.
MAUFRAS Emile. Histoire du Bourg-sur-Gironde, depuis la fondation jusqu´en 1789. Bordeaux: Imp. Nouvelle Demachy, Pech & Cie, 1988.
ISBD/Commentaire :
MAUFRAS Emile. Histoire du Bourg-sur-Gironde, depuis la fondation jusqu´en 1789. Bordeaux : Imp. Nouvelle Demachy, Pech & Cie, 1988.
Annexes
Mentions dans la série E supplément des Archives départementales de la Gironde
E suppl. 2335
-droit accordé à la ville de Bourg de lever sur les vins vendus au détail l’"appetissement de la petite pinte de vin appelé choquet" pour réparer les fortifications. "Comme lad. Ville… soit tournée à grant ruyne et désolation, et les tours, murailles, fossez, portaulx et pavements d’icelle ou partie d’iceulx, cheuz, rompuz et grandement désolez, et tellement que, se il n’y euts esté faict réparacion, icelle nostre ville eust esté en grant danger d’estre prinse par noz anciens ennemis et adversaires les Anglois, qui, comme on dit ont eu entecion des descendre en nostre royaume" (1485).
E suppl. 2338
-Lettres royaux portant création d’un marché à Bourg le mardi "porveu toutesfois qu’à quatre lieues près lad. Ville de Bourg n’y ayt autres marchés aud. Jour de mardy auxquels cestuy puisse nuyre ou préjudicier" ; les jurats sont autorisés à faire « halles, bancz, estaultz », etc et à "prendre droict du minaigre d’icelles" (novembre 1560).
E suppl. 2339
-Confirmation par Henri IV des privilèges de la ville et banlieue de Bourg : droit de vendre le vin en détail, au [?] de lad. Ville : foire franche du 1er au 8 septembre dite trocque de sel, etc (février 1600).
-Confirmation par Louis XIII des privilèges de Bourg notamment foire franche, dite « trocque de sel », qui se tient le long de la rivière, et droit de cartonnage de la ville (novembre 1615).
E suppl. 2346
-Assemblée des habitants, ratifiant un projet de réparation de la rue qui va du marché et place publique au port, et de la rue qui vient de la Grand’Rue et rue St Martin et va à la rue et descente du port (13 avril 1567).
-Ouverture de la porte du Grand Portail, "… à cause que les habitans ne peuvent mètre aulcun boys en icelle et ne sauroyent faire vandanges" (28 août 1569).
-Délibération relative aux réparations du pont du « Grand Portal », et à la distribution aux capitaines et soldats des dix tonneaux de vin envoyés par MM. De Bordeaux (9 septembre 1569).
-Délibération relative aux murs de ville, qui sont sur le point de tomber « à l’endroict de l’Abbaye » (16 février 1571).
E suppl. 2347
-Autorisation à ceux de RPR de pouvoir enterrer dans le jardin qui est près du Grand Portail (26 septembre 1576).
-Mandat donné au maire pour la descente du port (15 août 1577).
-Décision en vertu de laquelle les ponts de la porte de l’hôpital seront levés et « la première porte par le dehors murée » (24 août 1577).
-Contrat avec des paveurs de Bordeaux pour le pavage de « la ruhe neufve qu’on a faict pour dessendre au port et monter à la ville », de la largeur de 4 brasses (26 août 1577).
-Ordre de paver la fontaine et de faire l’escalier de « la ba[…]ilhère » (24 juin 1578)
-Décision portant qu’il sera écrit à M. Brunet concernant le procès qu’on a en Cour pour faire interdire les ports de Vitescalle et de Lareuille, et qu’il lui sera envoyé deux privilèges y relatifs (21 janvier 1587).
-Etablissement de la couverture de la halle (13 septembre 1587)
E suppl. 2348
-Délibération relative au transfert de l’hôpital, qui est sur le port, au lieu de St Marias où est le collège ; à l’échange de 29 journaux du « paduen » de Barbe contre une maison située devant le marché, pour y construire une maison de ville, lequel échange n’étant pas approuvé par les habitants de la « terre », un procès s’en est suivi (23 avril 1610).
-Mention du don faict par Monseigneur le cardinal aulx vierges de St Ursulle de la présente ville, de la plasse vulgairement appellée l’esglisze St Martin, au-devant de la porte de la Fontaine » (4 décembre 1616)
AD Gironde, E suppl. 2349
-Opposition à la construction d’une maison sur la voûte de la fontaine de la ville (19 novembre 1635)
-Délibération relative au rachat de la seigneurie de la ville et de la justice des [ ??] de la juridiction dont Mrs de Boucaud et de Po[…], conseillers au Parlement, s’étaient rendus acquéreurs en conséquence de l’édit de mars 1639 (7 juillet 1642)
-Délibération relative à l’aliénation d’une partie du « paduen » de Barbe, dont le prix serait affecté au remboursement du rachat de la ville (24 juillet 1643)
-Délibération relative au remboursement du rachat de la justice de la ville (19 novembre 1643)
-Délibération relative au rachat de la justice (31 janvier 1645)
AD Gironde, E suppl. 2350
Mention de réparations à faire à la fontaine (24 mai 1666)
AD Gironde, E suppl. 2352
Rapport du procureur [ ?] syndic, dans lequel il dit que le sr Judicis, prêtre, chambrier de l’abbaye St Vincent, « faisoit caver dans [le ?] jardin qu’il a sur les ruines de l’ancienne abbaye de St Vincens, située près la mer à l’extrémité de la [ ?] et qu’il entreprenoit de faire une ouverture du costé de la mer afin d’establir une communication de son jardin sur le port ». Ordre aud. Judicis d’interrompre ses travaux et de combler les ouvertures déjà faites (19 février 1684)
AD Gironde, E suppl. 2354
-Délibération relative aux réparations de la fontaine et [ ?] (17 août 1699)
E suppl. 2357
Mention d’une requête des [Récol]lets demandant la permission de faire construire [un] escalier pour pouvoir communiquer et descendre [de] leur couvent au jardin qui est au-dessous ; led. [escalier] est très nécessaire « pour empêcher par son fon[ ?] la cheutte prochaine et iminente d’un roché [ ?] partie de la térasse de leur jardin d’en haut, [ ?] seroient jamais en estat de réparer si le cas y [ ?] (4 mai 1715).
Ordonnance de l’Intendant autorisant le sr Denis à « faire une ouverture au pied du rocher sous le chatteau, sur […] de la rivière, à la charge de faire battir une porte […] fermera à clef et qui ne servira qu’à son utillité particullière (9 mai 1715).
Mention d’une contestation de fief entre la communauté et Jacques Graves, chanoine chambrier de l’abbaye St Vincent, au sujet d’une maison située au port et dont un corps de logis joint la chapelle St Martin (22 janvier 1716)
E suppl. 2358
Réception du sr Tartaud de St Genis, ancien capitaine, ci-devant gouverneur de la ville, en qualité de bourgeois (6 août 1718)
Ordonnance […] réparations à faire à l’Hôtel-de-Ville, à […] minage et à la prison qui est au-dessus de la Fontaine (6 novembre 1720)
Lettres de bourgeoisie en faveur de Nazereaud, « capitaine bourgois de barque lamaneur » (16 juin 1721)
E suppl. 2359
Rapport du procureur syndic au sujet d’un différend survenu entre les jurats et le sr Sauvenelle, curé de st Girons, concernant une maison et un jardin situés rue de l’Hôpital ; lad. maison, possédée par la communauté depuis plusieurs siècles, « feut destinée pour recevoir par forme d’hospitalité les pauvres qui passoint dans cette ville pour une nuit seullement » ; en 1709, la mortalité fut si grande que, les trois cimetières qui environnent l’église St Girons étant insuffisants, on enterra les pauvres dans le jardin de lad. maison, laquelle fut ensuite convertie en caserne par ordre de l’intendant. Aujourd’hui, le curé prétend enterrer dans led. jardin, qui a été cultivé par les soldats (2 décembre 1725)
Délégation du maire vers le procureur général pour lui « représenter le titre en verteu duquel la communauté possèdent la maison, basse-cour et gardin située dans la rue Palezeau de cette ville, apellée la maison de St Marias… et lad. maison n’est point un hospital n’y ayant jamais heu de fondation ny par le Roy ny autrement » (28 juillet 1726)
Ordonnance relative aux réparations de la prison qui […] Porte royale ou de Blaye et de celle qui est […] du port (23 mai 1728)
E suppl. 2360
Autorisation favorable à l’établissement d’une corderie sur le grand chemin qui conduit du port aux Salargues (22 juillet 1733)
E suppl. 2361
Ordonnance relative aux réparations du chemin qui de la croix de la Mission conduit aux Sallargues (5 juin 1738)
Délibération des bourgeois repoussant la prétention des Ursulines qui voulaient obtenir les fossés de la présente ville quy sont sittués entre la Grande Porte et la porte de l’Hospital, autrement de « Blaye » pour agrandir leur couvent ; cette prétention est des plus extraordinaires, puisqu’il s’agit de démanteller la ville, d’en combler les fossetz et de la dégrader de ce qu’elle a de plus avantageux et de plus nécessaire pour le publiq (8 mai 1740).
Rapport du procureur syndic concernant la concession d’une partie des fossés de la ville au profit des Ursulines : l’Intendant, après avoir visité le couvent, a donné un avis favorable à lad. concession ; mais il est facile de comprendre que « les religieuses obtiendront d’authorité ce qu’elles paroissent vouloir obtenir de la libérallitté de la ville ; d’un autre cotté, la perte du terrain demandé doit être triste pour la ville, en servant en quelques façon à sa décoration, rappelle qu’elle estoit autrefois de quelques distinction dans la province » (28 octobre 1741)
E suppl. 2364
Déclaration du procureur syndic, disant que dans la composition des milices garde-côtes « la ville de Bourg étoit placée dans la capitanerie du Moron, où elle n’a été sans doute mise que par erreur, attendu que la présante ville n’a jamais fourny que des millice de terre et que par concéquant il n’est pas possible qu’elle en donne pour la garde-cotte », ce qui serait contraire à ses privilèges et à son commerce (19 décembre 1757)
E suppl. 2366
Adjudication des travaux de réparation à « l’arcq et arceau au bout de la rue appelée la Coutinnière », et du pavage de la halle (4 juillet 1767)
Délibération portant que, si la magistrature doit donner son avis au sujet de la suppression des chanoines de la ville, il sera répondu « que lesdits chanoines sont absolument inutilles en cette ville, vu qu’ils vivent contre leurs règles, étant épars en différent logement, n’ayant ny maison clostralle, ny même d’église pour célébrer le service divin depuis l’époque de 1595, que leur abbaye tomba ». Les revenus de la mense dud. Chapitre serviraient à augmenter la pension du curé, qui n’est que vicaire perpétuel à simple portion congrue, à créer deux vicaires, à soulager les pauvres de l’hôpital, à établir un vicaire amovible à Tauriac, où il y a plus de 1500 communiants et que le curé de peut desservir seul, etc (13 mars 1774)
E suppl. 2368
Délibération des jurats et notables habitants, s’opposant à la vente et adjudication au profit du domaine du roi, de deux emplacements situés sur le port (15 août 1782)
Relâchement du tiers des lods et ventes en faveur de Michel Marceau, acquéreur d’un emplacement situé sur le port et relevant du fief de la communauté (30 août 1783)
Injonction à Guillaume Raganeau de transférer dans un « quartier non passager et écarté de la présente ville », la tuerie qu’il a dernièrement établie dans la rue Coutinière (14 mai 1785)
E suppl. 2370
Remise d’impôts aux gens de Bourg, qui ont été ruinés « pour avoir esté lad. ville surprinse par ceulx de la Religon et reprinse peu de jours après par les habitans d’icelle, qui pour la garde y auroient eu longuement quatre compaignies en garnison » ; la ville a été pillée par les deux partis ; les faubourgs ont été rasés ; des maisons démolies, à coups de canon pendant le siège (21 avril 1571).
E suppl. 2376
Ordonnance de 34 l., pour « achapt d’arbres ormeaux, transport desd. arbres de Bordeaux, journées d’hommes employées à faire les fosses pour planter lesd. arbres au champ de foire et hors les murs de la ville », etc (28 mars 1778)
E suppl. 2377
Comptabilité, recettes et dépenses pour l’exercice 1697-1703 : 100 l. pour réparation à la fontaine de la ville (19 août 1699)
E suppl. 2394
Procès à l’occasion du don fait par le Roi au sr de Lansac de partie des padouens de la ville.
E suppl. 2395
Don fait à la ville par de sr de La Venage, à charge de fonder un hôpital ; brevet portant donation par le Roi de « toutes les terres et maisons que les ennemis ont acheptées pendant leur séjour dans la ville de Bourg-sur-Dordoigne et aux environs tant des fortiffications que de la citadelle, ensemble des démolitions qui se trouveront dans les nouvelles fortiffications » (31 décembre 1654)
Déclaration par le sr de La Venage « que, puisqu’il a pleu à S. M. luy faire don par ces patantes des maisons et terres que les Espaignolz, pandant les mouvemants derniers, avoient acquis des particulliers habitans de lad. ville, qu’il se despart et desmet… en la feveur de la communaulté d’icelle ville d’icelluy don, à la réserve seulement de la chapelle des Récollets et des maisons que le sr de Bonnefont a, suyvant son brevet, dans la présent ville, o la charge néaultmoingtz de faire… bastir un hospital hors d’icelle » (6 août 1657)
Lettres royaux confirmant la cession par le sr de Carnavallet au sr de La Venage et donnant aud. Sr de La Venage la chapelle bâtie dans l’église des Récollets par le sr Batteville (juin 1657)
Renonciation par le sr de Carnavallet de sa partie de terres et maisons en faveur du sr de La Venage « auquel icelluy sr Carnavallet n’a fait que prester son nom pour faire plaisir audict sr de La Venage » (4 juin 1657)
Délaissement par Pierre de Boucaud, conseiller au Parlement, « en faveur de l’hospital qu’on entend de nouveau bastir à Bourg-sur-Dordoigne, en conséquence de la donnation faicte par M. de La Venage », de ses droits sur deux immeubles (3 décembre 1657)
E suppl. 2398
Contrat passé entre les maire et jurats et Héliot escuyer, lequel s’engage à construire une halle au marché de la ville moyennant les droits de plaçage et revenus […] halle, qu’il percevra pendant 14 ans aux lieux […] des maire et jurats (26 janvier 1535)
E suppl. 2446 : Chanoines de St Vincent de Bourg
Requête des chanoines à l’intendant concernant le droit de sonnerie des cloches de l’église St Girons, qu’Elie Sauvanelle, curé, d’accord avec les jurats, voulait interdire auxd. chanoines. « Après la cheute de l’abaye, arrivé en l’année 1595, toutes les cloches de l’église St Vincens, matrice, qui sont actuellement dans le clocher de st Giron, sucursalle, y furent portées avec les fonds baptismaux, les ornemens et vazes sacrés, et […] chapitre est en pocession de 138 ans de lad. église […] desd. cloches (28 juillet 1733)
Documentation complémentaire
AD Gironde, 2 O 878. Pétition présentée par Pierre Briant jeune, jardinier chargé de l'entretien des arbres et promenades publiques, 6 mai 1817.
"Dans l'intérêt et pour l'agrément de la ville", que les terres à partir de l'extrémité de l'allée, dans la partie est, soient nivelées jusqu'à l'éperon et en transportant toutes celles jugées nécessaires pour élargir le terrain conduisant à cet éperon et qu'il y soit planté des arbres ; et que la place d'Armes soit plantée en quinconce à l'alignement des arbres de l'allée ; Briant s'engage à exécuter les travaux en quatre ans, et demande en contrepartie la jouissance pour 20 ans d'un terrain situé entre la propriété de la veuve Cessac et l'allée ; de laisser le terrain à l'expiration des 20 ans clos de haies et tracé en jardin garni d'arbres fruitiers, se réservant l'usage des vieux ormeaux ; accord par ordonnance du 24 décembre 1817 ; conflit avec Briant en 1823.
AD Gironde, 2 O 878. Vente d'emplacements pour construire, 1829.
Rapport du préfet du 13 avril 1830 et ordonnance 23 juin 1830 : autorisation de vente d'un terrain communal divisé en 15 emplacements situés entre la ville et le port, entre la rampe de la RD et le CC de Bourg à St-André, pour fournir les moyens de faire construire des habitations peu éloignées du port et par suite d'augmenter les ressources de la commune.
AD Gironde, 2 O 879. Mairie, délibération, 1837-1838.
Echange de terrain avec le sieur Commarrieu : cession à la Ville du jardin et des dépendances qu'il possède dans la cour de la mairie pour donner plus d'extension aux promenades.
AD Gironde, 2 O 878. Echange de terrains, 1839.
Acte du 13 mars 1838 entre la ville et Jean-Louis Commarrieu : 3 petits emplacements contigus avec leurs murs au sud situés au nord et joignant la ville confrontant rue des Vigneaux ou des Religieuses ; contre le jardin et la terre à orangers près la cour de la mairie avec ses murs de clôture, droit de puisage [...] confrontant au sud à la cour ou promenade de la mairie, ouest au prolongement de la rue de l'Hôpital, au nord place de l'Eglise ; échange à l'exclusion des orangers, arbustes et fleurs qui existent, ni matériaux composant la serre : portes vitrées et ferrées, chassis, linteaux, pierre de façade, charpente.
AD Gironde, 2 O 878. Arrêté municipal, 1er mars 1875.
Dans cette ville beaucoup de maisons sont dépourvues de fosses d'aisance : tous les propriétaires sont tenus d'y avoir des fosses d'aisance suffisantes dans un délais de 10 mois.
AD Gironde, 2 O 878. Vente du jardin dit "du presbytère", 1918.
Situé au port de Bourg au pied des anciens remparts ; parcelle séparée en 3 parties par des murs de soutènement formant gradins, confrontant : à l'est l'escalier dit des 94 et à la rue qui le prolonge, au sud au domaine de la Citadelle, à l'ouest idem, au nord partie idem; propriété de la ville depuis la Révolution, un des trois jardins dans la ville appartenant aux Récollets donné par les jurats vers 1689.
AD Gironde, 2 O 878. Achat de la maison Derose pour permettre le dégagement de la fontaine, 1920.
Délibération du conseil municipal du 11 décembre 1920 : décision, achat ; rappel : le propriétaire riverain à l'ouest et en face de la maison Derose a proposé d'abandonner la partie de son terrain en saillie sur le plan de l'alignement à condition que le mur existant sera reconstruit à l'alignement aux frais de l'administration avec les mêmes matériaux et à une hauteur de 2 mètres.
AD Gironde, 2 O 878. Vente de la maison dite de l'ancienne Fabrique, 1922.
PV d'adjudication du 29 janvier 1922 : maison dite ancienne fabrique et ses dépendances, rue des Vigneaux, attribuée à l'Hospice St-Lazare par décret du 12 février 1910.
AD Gironde, 3 E 21543 (notaire Roberdeau)
Sommation, 13 juillet 1740, d'Antoine Milhory, tonnelier, propriétaire à Bourg d'une maison rue des Vigneaux, à son voisin François Gelibert, chirurgien, qui a entrepris de bâtir un mur le long de sa maison, de stopper ce chantier.
L'Espérance, 2 mars 1862, p. 2 : inauguration de la statue de la Vierge sur la place du Port
Correspondance, Bourg, 24 février 1862, P. C. Dupuy; secrétaire de la mairie
"Dimanche dernier avait lieu l'inauguration de la statue de la Vierge sur la place du Port. La mère des marins est placée sur une gracieuse colonne en pierre de taille de cinq à six mètres de hauteur [...]".
Documentation sur l'hôtel de Ville
AD Gironde, E suppl. 2353
-Mention du mauvais état de l’Hôtel-de-Ville, lequel « menasse une chute prochaine » (28 avril 1696)
-Délibération portant que les séances de la Jurade se tiendront chez le maire pendant les réparations de l’Hôtel-de-Ville et que le coffre des Archives sera transporté chez le sr Gaston, jurat (2 janvier 1697)
AD Gironde, E suppl. 2354
-Délibération relative aux réparations à faire à l’Hôtel-de-Ville, qui « est dans un si mauvais estat qu’il est presque sans couverture [ni] planchers, qui fait que le corps de lad. magistrateure n’entre que très rarement audit Hostel, appréhandant une chute prochaine ».
AD Gironde, E suppl. 2358
-Ordonnance […] réparations à faire à l’Hôtel-de-Ville, à […] minage et à la prison qui est au-dessus de la Fontaine (6 novembre 1720)
AD Gironde, E suppl. 2362
-[Taxe ?] de 500 l. sur le « parti du sel » pour construction « de l’édiffice pour placer […] présent Hostel-de-Ville (17 septembre 1746)
-Délibération [?] portant que « pour l’affermissement de la beauté de l’édifice, tant du présent Hôtel que de l’orloge qui doit y estre fait et placer […] façade sera rebâtie, un écusson aux armes sera placé au-dessus du portail et le […]sera d’une plus grande dimension […] grand poids (5 mars 1747)
AD Gironde, E suppl. 2363
-Adjudication des travaux de l’hôtel-de-ville en faveur de Petit, maître architecte, à raison de 4931 l. (22 juin 1749) ; autre adjudication en, faveur de Pailhot, le sr Petit n’ayant pu fournir de caution suffisante (7 juillet 1749)
-Mention de réparations à la croisée de la salle d’audience, du côté de « la Coutinière », et à la cheminée de lad. salle (22 novembre 1749)
-Mention de l’achèvement de la façade et du clocher de l’Hôtel-de-Ville, où ont été placées l’horloge et la cloche qui étaient dans le clocher de la paroisse (28 mars 1750)
-Achat de 830 livres de plomb pour la couverture du dôme de l’Hôtel-de-ville, à 27 l. les 100 livres et de soudures, à 16 s. la livre (3 août 1750)
-Rapport de François Bousigon et de Nicolas Girard, maîtres architectes jurés de Bordeaux, experts chargés de la vérification des travaux de l’Hôtel de Ville (10 janvier 1753)
AD Gironde, E suppl. 2366
-Rapport des députés concernant leur visite au maréchal de Richelieu, auquel ils auraient représenté « qu’ils estoient à même de décorer leur hôtel-de-Ville et de le rendre agréable par des peintures dans lesquelles sont représentées les armes du Roy » ; à leur proposition d’y joindre les armes dud. Maréchal, celui-ci « auroit répondeu avec un air de bonté que cela luy fairroit plaisir » (16 avril 1766)
AD Gironde, E suppl. 2375
-Registre des ordonnances de paiement de la jurade de Bourg : ordonnance de 150 l., en faveur de Pailhot, « entrepreneur des ouvrages de l’Hôtel-de-Ville » (15 novembre 1749) ; ordonnance de 585 l., en faveur de « Me Dardan et Paillotte, entrepreneurs de l’Hôtel-de-Ville, … pour le payment des augmantations de la batiste en laquelle la communauté a été obligée de payer, suivant les ordres de Monseigneur l’Intandant et suivant la lettre de Monsieur Sorlus reçue de jour-d’huy » (10 janvier 1753)
AD Gironde, E suppl. 2377
Comptabilité, recettes et dépenses pour l’exercice 1598-1599 : 108 livres, pour la construction de la maison de ville.
AD Gironde, E suppl. 2392
Procédure relative à l’Hôtel de Ville acheté le 23 octobre 1625 à Suzanne [ ?] veuve de François Aymard, « maire de la ville et [ ?] royalle de Bourg », à la saisie de lad. maison commune pour cause de non-paiement ( ? 1635)
AD Gironde, E suppl. 2398
[Plan ?] et devis des ouvrages à faire pour plasser […] l’orloge sur l’hôtel commun de la présente ville de Bourg, dont le timbre sera achetté pat la communauté » (24 décembre 1746)
AD Gironde, 2 O 879
-Délibération du Conseil municipal, 16 février 1924 : approbation du projet d’installation du greffe de la Justice de Paix dans une pièce convenable dans le grenier de l’immeuble de la Justice de Paix à l’Ouest du Cabinet du Juge et demande d’un devis à M. Grange architecte.
- Devis descriptif estimatif par Grange pour l'installation du Greffe de la Justice de Paix à l’Hôtel de Ville, 15 mars 1924.
· fermeture de la baie entre le bureau et le grenier
· ouverture d’une porte dans le gros mur de la cage d’escalier, toutes fournitures comprises, linteau en fer
· construction d’une source de cheminée en grosses briques pour recevoir le tuyau en poêle du cabinet du juge
· ouverture dans la charpente d’une lanterne pour éclairer le greffe : rayons en fer, vitrage en verre armé sur mastic à la céruse
· construction d’un faux-plancher en bois de pin, solives
- Adjudication à Sicot frères entrepreneurs du projet d’installation du greffe de la Justice de Paix à l’Hôtel de Ville proposé par Grange architecte, 14 septembre 1924.
-Réception des travaux par Grange, 16 mars 1925.
- Paiement de 3099,47 F à Sicot frères entrepreneurs à Bourg pour travaux d’installation du greffe de la Justice de Paix, 27 avril 1925.
Documentation sur la mairie
AD Gironde, 2 O 879
- Délibération du conseil municipal, 7 août 1837 : proposition échange de terrains entre la commune « et le sieur Commarrieu propriétaire à Bourg » : la commune cèderait 3 petits emplacements, qui sont au nord et contigus à la propriété qu’il possède rue des Vigneaux, d’une contenance superficielle de 504 m estimée 756 F ; en contre-échange, il céderait à la Ville le Jardin et ses dépendances qu’il possède dans la Cour de la Mairie, qu’il estime 1000 F et moyennant un retour en sa faveur, avec délai : « Voici donc MM., la proposition bien motivée du Sr Commarrieu, vous l’avez ajouté, M. le Maire, combien il est important pour la Ville de conclure cet échange afin de donner plus d’extension aux promenades, et finir d’embellir le local de la Mairie, qui fait l’admiration de tous ceux qui viennent le visiter par sa beauté et sa belle situation [...]. Considérant que les motifs exprimés par M. Le Maire ne sont mus que par le désir qu’il aurait de faire ajouter au local de la mairie un objet qui lui est essentiellement nécessaire pour terminer l’embellissement de ses belles promenades qui font les délices des habitants. »
-Marché d’urgence pour la démolition du local servant de mairie et sa reconstruction à l’alignement du presbytère et formant façade sur la place du District, 7 [ou 17?] mars 1856 : entre la Ville de Bourg et Pierre Bourdichon entrepreneur de travaux publics domicilié à Sainte-Foy ; démolition de l’ancienne salle de réfectoire des Récollets, servant de mairie, reconstruction selon les plans de Labbé architecte du département ; prix projeté 7648,50 F, incitation à remployer matériaux issus du local détruit.
-Réception des travaux de reconstruction de la mairie par P. A. Labbé architecte du département, 5 mai 1857.
-Mémoire des travaux exécutés pour la reconstruction de la Mairie de la ville de Bourg par P. Bourdichon, entrepreneur général, sous la direction de M. A. Labbé, architecte du département, suivant marché en date du 7 mars 1856, 9 décembre 1857.
· mur de l’entrée du presbytère longueur
· charpente à deux eaux, couverte en tuiles creuses
· cuisine du presbytère
· entrée du presbytère
· corridor ou vestibule d’entrée
· grande salle
· secrétariat
· escalier neuf en sapin du nord
· sacristie
· dessous de la tribune
· refait un fourneau potager dans la cuisine de M. le Curé
· décoration de la porte principale, façon et fourniture, fait une petite croisée dans le gros mur en face de la porte d’entrée
· avoir crépi le vieux mur de l’entrée du presbytère et recoupé à la suite la place de la grande cheminée
· perron du vestibule, 4 marches ; perron de la salle, 3 marches ; perron au-devant du presbytère, 4 marches
· fait une niche pour la salle de la mairie
· posé les deux consoles qui supportent les bustes de L.L.M.M. Napoléon Ier et Napoléon III et le plan de la ville
· peint 2 bureaux en noir et vernis
· cheminée de la grande salle démolie remplacée par un poêle
· travaux supplémentaires qui n’étaient pas compris dans le devis parce qu’ils sont des améliorations et n’existaient pas dans l’ancienne Mairie
· travaux supplémentaires résultant de la construction de chai, hangar et autres dépendances
- Paiement à Bourdichon entrepreneur de 1 000 F pour reconstruction de la mairie, 12e acompte pour le prix des travaux exécutés qui est de 13 000 F, 10 janvier 1867.
- Paiement de 1153,33 F d’honoraires à M. Ch. Grange architecte pour acquisition de la mairie, 15 mars 1931.
- Accord de gré à gré entre la Ville de Bourg et Emmanuel Dumas entrepreneur de travaux publics, estimés à 13 737,28 F, 16 juillet 1931 : enlèvement et repose de rosaces ; parquet sur bitume en chêne ; lambris en bois de Nerva, papier de tenture ; pour cabinet du maire : pose d’une rosace au milieu du plafond ; 1 verre cathédrale pour la porte d’entrée rue du Château-Vieux ; passage en linoleum pour l’escalier et le palier du 1er étage ; repose de vieux pitons et pose de 36 pitons avec tringles en cuivre et 2 plaques de cuivre pour entrepieds à valoir ; extérieur : soubassement de la façade ragréé par parties pour être repeint, faire un cadre pour dégager l’inscription « Mairie » en lettres saillantes », au-dessus de la porte d’entrée (face rivière) faire un cadre recreusé pour inscription « Mairie » en lettres saillantes, couper la banquette de la grille au centre pour établir un portail, construction d’un portail à deux vantaux, portail neuf en fer forgé, lettres RF en tôle découpée peintes.
- Certificat de dépôt, 17 juillet 1931 : vente par Grazillon d’une maison de maître située Ville de Bourg comprenant un RdC, composé d’une entrée, salle à manger, salon cuisine, office, chambre, élevé d’un 1er étage et d’un 2nd étage sur partie, composés de chambres, cuisines, cabinet d’aisances, salle de bain grenier avec cave en sous sol, jardin d’agrément au couchant. Le tout se tenant d’une contenance y compris le sol des bâtisses de deux ares 96 centiares environ et confrontant dans l’ensemble du levant à une petite rue, des midi et couchant à la place du District, appelée aussi autrefois place de l’Arc et du nord à la rue du château Vieux, led. immeuble figurant au plan cadastral de la commune de Bourg sous les N° 424, 425 et 408P de la section A.
- Certificat négatif de transcriptions, de mentions de résolution, nullité ou rescision et de transcription de saisies, 19 octobre 1931 : Marie Madeleine Jeanne Gaignerot, dite Marie-Thérèse, sans profession épouse de de Pierre Joseph Grazillon ou Grazilhon demeurant au château du Boscq, commune de Saint-Estèphe, venderesse ; Jean-Louis Gaignerot, dit Alphonse, en son vivant propriétaire demeurant au château du Grand Jour, commune de Prignac et Cazelles, Pierre Louis Alban Gaignerot propriétaire et Marie Bérard son épouse demeurant sur le domaine de Macouf commune de Samonac ; immeuble vendu à la commune de Bourg aux termes d’un acte reçu par Me Lamothe, notaire à Bourg, le 7 juillet 1931 transcrit le 19 octobre suivant (1931) vol. 1555 n° 89.
- 4 000 F versés à M. F. Cathelineau partie prenante pour la Commission de négociation pour acquisition de l’immeuble Grazillon, 21 novembre 1931.
- Réception des travaux de Dumas par Charles Grange architecte départemental (détail des travaux reçus, somme totale 16 476,25 F), 5 décembre 1931.
Documentation sur les verreries
AD Gironde, E suppl. 2359
-Ordonnance de l’intendant enjoignant de faire […] la verrerie Louis Barbier, travailleur à lad. verrerie, ce à la requête de Balthasar Fonberg, Laurent Sartres et Hugues de Charance, écuyers (21 novembre 1728)
-Réception d’une lettre de l’Intendant enjoignant au sr de Sarte de « contenir les ouvriers de la vérerie, dont il est directeur, dans la discipline qui s’observe dans les manufactures » (10 mars 1731)
AD Gironde, E suppl. 2360
-Ordonnance portant qu’il sera procédé à la verrerie, à la fabrication de 500 bouteilles de pinte et de 500 de chopine, lesquelles seront marquées du cachet de la ville ; défense sera faite aux cabaretiers d’employer d’autres mesures que celles-là, à l’exception des pintes et chopines en étain (13 janvier 1734)
AD Gironde, E suppl. 2361
-Mention de la vérification des bouteilles fabriquées dans la verrerie royale établie sur le port (24 février 1741)
AD Gironde, E suppl. 2365
-Délibération relative à un emplacement acquis de la communauté par le sr Dulac en vertu d’une baillette à fief nouveau. Requête de Jean Guilhem, propriétaire de la verrerie royale de Bourg, tendant à ce que led. terrain, qui est attenant à la verrerie, lui soit cédé moyennant remboursement, pour lui permettre d’agrandir la verrerie et de faire bâtir des magasins, « le supliant étant obligé de louer des magazins pour mètre les matériaux de la verrerie et les bouteilles qui se font dans laditte ma[n]ufacture » (24 décembre 1760)
-Exemption de patrouille accordée [aux gar]çons de la verrerie servant « continuellement de souffleurs de la verrerie » (30 décembre 1761)
-Délibération relative à une girouette établie par le sr Guilhem sur la verrerie (15 septembre 1764)
AD Gironde, E suppl. 2366
-Avis défavorable des jurats et notables à la requête présentée à l’intendant par le sr Guilhem, propriétaire de la verrerie, aux fins d’établir d’autres fourneaux ou une seconde verrerie dans la ville. « La première établie depuis environ 40 ans, a procuré depuis son établissement beaucoup plus de maladies, surtout de la poitrine, maladies qu’on ne connoissoit presque pas avant son établissement, et qui ne sont procurées que par les mauvaises odeurs que procurent les fumées journallières de lad. verrerie (8 avril 1765)
-Réception d’une lettre de l’intendant concernant une plainte du sr Guilhem contre les jurats, qui « avoient renvoyé ces bouviers quy charroyent de la terre rouge, dont il fait uzage dans sa verrerie depuis 40 ans » (3 juillet 1765)
-Concession à fief nouveau de 5 pieds de terrain au sr Guilhem pour l’établissement d’un second fourneau à sa verrerie (4 août 1765)
AD Gironde, E suppl. 2368
Accord entre la communauté et Jean ?-Gilbert Desaubineau, écuyer, avocat au Parlement, propriétaire de la verrerie de Bourg, portant […] de la taille et autres impositions en faveur […] fermiers de la verrerie (30 janvier 1783)
AD Gironde, E suppl. 2392
Sommation ? au sieur Guilhem ; propriétaire de la verrerie, de faire ? enlever une girouette qu’il a fait établir sur lad. verrerie et de payer les devoirs seigneuriaux qu’il doit à la communauté pour lad. verrerie, qui est une ?? de la ville (7 septembre 1764)
AD Gironde, E suppl. 2425
Mariage de J. B. Meynard, directeur de la verrerie, et Marie Pastoureau (21 novembre 1759)
AD Gironde, E suppl. 2450 : commerce
Procès-verbal de l’état des bâtiments « où le sieur Desaubineau fait édiffier sa nouvelle verrie » (6 août 1785)
Extraits de l'histoire de Bourg, Emile Maufras
p. 178 : De la porte de Blaye à celle de Saint-André, la grande artère qui constitue actuellement la principale voie de Bourg portait le nom de "rue de l'Hôpital" depuis la porte de Blaye jusqu'au détour, celui de "rue des récollets" depuis cet endroit jusqu'à la place des Halles, et ensuite celui de "Grande rue Saint-André" où une maison encore bien conservée rappelle le mode de construction usité au XVe siècle.
Sur cette rue principale venaient aboutir celle de Saint-Martin, qui a conservé son ancien nom, celle d'Ambarèmes et celle de la Goutinière existant encore ; puis, tout près de la porte de Blaye, la rue des Vignaux, qui porte toujours ce même nom.
De la place de l'Hôtel de Ville partait la rue de la Bataillère qui, allant du couchant au levant, aboutissait à un petit carrefour proche la porte du port. Sous cette porte passait également la rue du port, qui commençait aussi place de l'Hôtel de Ville.
Cette porte du Port, la seule qui soit à peu près intacte, était dominée par des prisons ; sur sa face Est se trouvent encore sculptées les armes de la famille des Androns.
Il y avait également la rue de Langon, aujourd'hui impasse Langon, où était le couvent des Ursulines ; puis tout proche les Récollets et l'église Saint-Girons, la rue du Château-Vieux où se trouvait le collège et dans laquelle s'ouvrait la rue Eyquem qui conduisait à la place de l'Arc.
Contre la citadelle se prolongeait la rue Pallezeau, où nous verrons s'installer le premier bureau de poste.
Il y avait encore la rue de la Font ou de la Fontaine, la place La Lande, etc.
Tout proche la porte de Blaye, mais en dehors des murs d'enceinte, il existe un petit chemin qui, partant de Cambes, va rejoindre la route de Blaye ; il porte le nom assez significatif de chemin de Passe-Bureau, en souvenir sans doute du grand maître d'artillerie de Charles VII qui, lors du siège de Bourg, vint par là installer ses canons sur les accidents de terrain qui sont en cet endroit, et d'où il pouvait aisément bombarder la citadelle.
Dans la partie Nord, il y avait au pied des murs d'enceinte un fossé, long de 146 toises sur 13 toises 1/2 de largeur et 4 toises 1/2 de profondeur, le long duquel se trouvait un chemin couvert, appelé alors Pâté, et actuellement le Mail. Ce chemin servait à l'entrée des marchandises et denrées dont la ville avait besoin ; les troupes de passage y faisaient toujours halte. Il correspondait au levant à une demi-lune, ou place d'armes, près de la porte de Saint-André, où les troupes en quartier d'hiver ou de rafraîchissement, ainsi que les milices de la ville, avaient coutume de passer les revues ; au couchant il aboutissait proche la porte de Blaye et joignait d'autres ouvrages de défense qu'il semblait relier à la demi-lune. Lorsque la ville cessa d'être place forte, les fossés furent malgré tout conservés avec soin par la Jurade qui, dans un placet envoyé au ministre, les déclare "un des plus beaux ouvrages du royaume". Ce qu'il y a de certain, c'est qu'ils avaient encore leur petite utilité, puisqu'il y poussait de l'herbe en abondance et que les bonnes femmes y allaient faire paître leurs animaux. Quant au chemin, il fut transformé en une promenade dont l'ombrage est aujourd'hui encore fort apprécié.
- Planche gravée détachée des Monuments de Bordeaux par Bordes (Bibliothèque municipale de Bordeaux, Fonds Delpit, Del. Carton 42/50 (1))
- Planche détachée de la "Guienne historique et monumentale", dessin et lithographie de Jules Philippe (Bibliothèque municipale de Bordeaux, Fonds Delpit, Del. Carton 150/41)
- Eau forte détachée de La Guienne militaire, planche 25, Léo Drouyn (Bibliothèque municipale de Bordeaux, Fonds Delpit, Del. Carton 42/48)
- AD Gironde, 4 Fi 2031. Vue générale, carte postale, début 20e siècle.
- AD Gironde, 4 Fi 2032. Vue d'ensemble de la ville basse. Carte postale, début 20e siècle.
Galerie d'images 45

Un coin des remparts, Escalier du Roi. Carte postale, début du 20e siècle (collection particulière).

Maison à pans de bois dans la rue principale avant sa destruction.
Auteur de l'illustration : Chabot Bernard, Dubau Michel
Vue de la ville basse et de la Dordogne depuis la terrasse du château.
Auteur de l'illustration : Beschi AlainLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Bourg
Cadastre: 1825 A1, 2018 AB
Vue d'ensemble.

Chabot Bernard, Dubau Michel, Philippe Jules
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Carte postale : la halle, vers 1910.

Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Un coin des remparts, Escalier du Roi. Carte postale, début du 20e siècle (collection particulière).

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Maison à pans de bois dans la rue principale avant sa destruction.

Chabot Bernard, Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue aérienne depuis le sud-est.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue aérienne depuis l'ouest.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Enceinte : accès nord.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Ville basse vue depuis la place de l’Éperon.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue du chenal avec la ville à l'arrière.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Fontaine.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Fontaine.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Fontaine.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade des maisons alignées quai des Verreries.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Façade des immeubles sur le quai de la Verrerie.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Quai de la Verrerie et quai des Chantiers.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue depuis la place de l’Éperon vers le sud-ouest.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Ville basse vue depuis la place de l’Éperon.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue depuis la place de l’Éperon vers le sud-est.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Place du chenal.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Place du chenal.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Port et ancien entrepôt.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Escarpement rocheux au niveau de la place du District.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Ville basse : vue vers l'est.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue de la ville basse et de la Dordogne depuis la terrasse du château.

Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Escarpement rocheux au niveau de la place du District et ville basse.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Église Saint-Géronce.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Église Saint-Géronce.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Mairie : façade principale.

Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Mairie : élévation occidentale.

Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Place de l’Éperon.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Murs de soutènement de la place de l’Éperon.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Douves : vue vers le nord.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Douves : vue vers le sud.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Rosettes : vue vers le nord.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue Jeantet.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue Franklin.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Salargues : puits et fontaine.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Salargues : escalier.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Salargues : escalier.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue des Salargues : vue vers le nord.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Maison des Vins en construction.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Cours de l'Abbaye.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Rue Valentin-Bernard.

Steimer Claire
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Jardinière ornée d'une ancre (maison à l'angle de la rue de la Fontaine et de la rue des Escaliers.

Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue de la place du Chenal.

Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossiers en lien avec Ville
Localiser ce document
Que pensez-vous de cette ressource ? Donnez-nous votre avis
Les champs indiqués par le symbole * sont obligatoires.
Export en cours
Modifier votre avis
Les champs indiqués par le symbole * sont obligatoires.
Mémoriser la recherche
La recherche sera conservée dans votre compte et pourra être rejouée à tout moment.
Votre alerte est enregistrée
Vous pouvez gérer vos alertes directement dans votre compte
M'abonner aux événements de la même catégorie
Abonnez-vous aux événements de la catégorie et recevez les nouveautés par email.